Carnet de route
En fief Zacharien !
Le 19/05/2025 par Jacques Charreyre
C'est à "dache" au sud, que l'on pose nos "agassins" afin de les casser à la conquête du Mont Aurélien (879) dominant la plaine de l'Arc ,ses pinèdes, vignobles et vestiges.
De Pourcieux, nous nous "escampons" sans "maronner" pour atteindre aux prolongations le Rocher de Onze heures (584), voisin du Mont Olympe (814). Parce que parfois, cela fait du bien d'oublier le passage du temps.D'en haut, l'horizon s'éclairci avec l'appel irrésistible des grands espaces pour cette mise en rythme du 1er jour.
Au soir c'est avec envie que nous embrassons l'assiette savoureuse de "Fany".
Pas "mouligas", ce 2ème jour nous mettons à l'épreuve notre courage en amont de Gemenos. Cet échappatoire nous pousse par une sente sinueuse environnée en parterres de fleurs : Lys Martagon, Sceau de Salomon, If ,qui se divulguent au fil des pas. Les plans de Thym, Romarin, épandent leurs odeurs en guise d'empreinte de ce massif. Chacun, selon sa pensée poursuit du regard sans se "bisquer" vers la coupole dominante du Pic Bertagne (1042). Du sommet au loin, se déploie la Méditerranée, son littoral aux facettes diverses.
Veillée nocturne au camping avec "festi-pizz",farandole de desserts dont un suprême chocolaté "esprit Ugo". Tout le monde "chaspe" l'oeil glouton ce plateau dans une ambiance amicale, en évitant "d'emboucaner" le voisinage.
Ultime aboutissement de cette trilogie provençale, avec le recueil dans la caverne de Marie Madeleine dont l'histoire se révèle à Pâques pour les fervents pèlerins. "Boudiou", il faut ensuite filer là haut sur la crête du Joug de l'Aigle (1148) où le soleil et le vent apaisé nous engagent à flâner sur la rocaille, fiers du panorama. Oh! "fatche de con", nous déboulons dans un décor de cinéma au flan de la falaise. Alors la horde s'étire sans faire les "mariolles" vers le dénouement.
Pas du tout "ensuqués", nous envisageons un retour agrémenté d'une halte "bazarette".
Un grand bravo aux initiateurs inspirés de ce séjour en Provence.
Jack
