Carnet de route

                               On s'est "taillé" une part du Taillefer!

Les bons " trips" ( ceux au grand air) sont souvent fait d'insolite, d'inattendu, sur des étendues ou se recoupent grimpe et vaillance. Il suffit pour surmonter la difficulté, d'y mêler l'envie.

Au premier jour d'une escapade au pourtour du Taillefer, nous avons "taquiné" le terrain dans un décor herbeux, paisible en badinant au gré de causeries diverses que  seul un Patou  râleur est venu un moment perturber. Cette mise en "pattes" nous acheminant depuis Ornon (1240) en vallée de la Lignarre au Pas de L'Envious (2008) sur un plateau jonché de pairies humides, d'étangs, de faune et de flore (classé Natura 2000). En ce lieu sublime, un bon moment de détente nous a délecté du bien être monticole avant de rejoindre la tanière locale.

Ayant rejoint notre espace d'accueil rustique, chaleureux, nous avons oublié le temps au fil de badinages fructueux au coin du feu avec à la clé un copieux "gueuleton".

Le lendemain, dès l'aube nous avons quitté notre zone de confort pour aborder en confiance la montée sinueuse, escarpée sur le "piton" dominant du massif. Il ne s'agissait pas seulement de gravir un degré pour flatter nos égos, mais de puiser dans nos ressources pour humer d'en haut  " l'héritage" environnant.

Arpenter le Taillefer (2857) se mérite en franchissant avec méthode pierriers et rochers rendus glissant par le ruissellement. Là haut, Saint Eloi sur son trône nous attend avec  le soleil, un vent badin, comme pour transmettre un message de bienvenue. La vue plongeante sur l'éventail de lacs : Poursollet , Fourchu, petit Canard, sur les sommets proches et poudrés (Grandes Rousses, Ecrins, Vercors et d'autres) ou plus lointains nous ébloui. Nous profitons au mieux de ce privilège par un bon intervalle de détente ou  poses photos et échanges de circonstance s'enchainent.

Puis il faut rejoindre sans risques le camp de base d'Ornon ou finalité atteinte, sourires et satisfaction s'impriment en conclusion d'un séjour bien orchestré par nos montagnards émérites. Il faut aussi lâcher : à la revoyure, pour l'exode de Pascaline quittant le berceau "gaga" pour sa contrée drômoise.

Bien sur !... nous reviendrons gravir d'autres cimes alpines.

Jack..